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SIGNES DE RETOURNEMENT DU MARCHE

Publié le 16/05/2011
04/05/2011 - Signes de retournement du marché immobilier ?

La controverse s'amplifie depuis le début de l'année. D'un côté il y a ceux qui, comme une majorité d'économistes estiment que les prix de l'immobilier sont surévalués et qu'ils ne peuvent que subir une correction plus ou moins sévère ; le Centre d'analyse stratégique vient, dans une note où il observe l'évolution des prix sur les 25 dernières années, d'accréditer à son tour la thèse de l'existence dans certains marchés, comme l'Ile-de-France et singulièrement Paris, et quelques autres très recherchés, d'une "bulle immobilière", non pas du fait de "spéculateurs" en raison du comportement des ménages déjà propriétaires qui auraient conforté la surévaluation des prix, "immunisés" contre l'augmentation par les plus-values réalisées. Ceux-là voient dans la hausse des taux d'intérêt et la diminution des avantages fiscaux type "Scellier" pour le neuf le facteur déclencheur d'un retournement.

De l'autre côté, il y a ceux qui, notamment comme le professeur Michel Mouillart, pensent que des ajustements locaux sont possibles mais que les ressorts qui tirent les prix vers le haut sont suffisamment puissants pour maintenir une pression haussière, celle-ci étant auto-alimentée par le pouvoir d'achat que procure aux propriétaires actuels la hausse des périodes passées et par une forte demande d'origine démographique dans les zones tendues, qui trouve à s'exprimer financièrement du fait de la solidarité des familles aisées, de l'enrichissement des classes moyennes supérieures, des conditions encore très favorables de l'endettement, etc.

Indicateur le plus avancé actuellement des tendances du marché, l'indice des prix de l'offre immobilière du n°1 des sites d'annonces immobilières, le site Se Loger.com, établi à partir des prix demandés par les vendeurs au stade de l'annonce de vente, est pour la première fois en baisse de 0,17% en avril 2011. Il n'en faut pas plus pour certains médias comme La Tribune qui annoncent depuis plusieurs semaines l'éclatement de la bulle pour y voir une "baisse généralisée des prix". Dans le détail les choses sont plus nuancées : Strasbourg et Rennes ont affiché des baisses significatives, mais Paris, Lyon, Marseille et Toulouse ont vu leurs prix continuer à augmenter...

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