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L’assurance habitation va encore coûter plus cher en 2018

Publié le 06/12/2017

Les assurances habitation devraient augmenter entre 1% et 2% en 2018, selon les spécialistes. Une hausse un peu plus modérée que celles enregistrées ces dernières années.

À trois semaines des fetes de fin d’année, tout le monde ne fait pas forcément de cadeaux: l’assurance habitation devrait augmenter en 2018 de 1% à 2% en moyenne. Une progression beaucoup plus modérée que certaines années de, notamment l’an dernier qui avait enregistré un bond de 4%, selon le cabinet d’études Fact & Figures.

Ce ralentissement de la hausse cache pourtant des disparités selon les mutuelles. Ainsi, la MACSF va augmenter de 5% ses tarifs en assurance habitation l’an prochain, ceux de la MAIF n’augmenteront que de 1,2%. À l’inverse, la Matmut a prévu de geler ses tarifs. «Les mutualistes ont fait beaucoup d’efforts pour réduire leurs structures de coûts ces dernières années, donc ils peuvent commencer à réinjecter en compétitivité tarifaire les efforts qu’ils ont faits», estime Cyrille Chartier-Kastler, président de Fact & Figures.

De son côté, Allianz France prévient que ses tarifs augmenteront de plus de 3% en habitation l’an prochain. «L’une des tendances de fond chez les assureurs non mutualistes, c’est (de) faire des efforts tarifaires assez importants pour capter les affaires nouvelles et, à l’inverse, majorer de manière assez significative les contrats en portefeuilles», explique Cyrille Chartier-Kastler, encourageant les clients à surveiller leur contrat et à renégocier leur prime.

À ce jeu des pronostics, le comparateur en ligne Assurland table sur une hausse de 2% causée notamment par «une augmentation continue de la «taxe terrorisme», tandis que le «petit risque» (dégâts des eaux, vols...) se stabilise et que les catastrophes naturelles restent coûteuses, notamment les inondations et tempêtes.

«Un marché très concurrentiel»

Les assureurs continuent à prendre le pli de la loi Hamon de 2014, qui permet à tout moment de changer de compagnie après la première année d’un contrat. «Cela fait deux ans qu’ils se serrent la ceinture sur les augmentations (de tarifs) pour contenir leurs parts de marché», estime dans une note Christophe Triquet, spécialiste des assurances chez le courtier en crédit Meilleurtaux. Dans la lignée des estimations de Fact & Figures, il table sur des hausses respectives de 3% et 2% pour les primes en automobile et en habitation l’an prochain.

En fin de compte, les assureurs français évoluent sur une corde raide: ils doivent augmenter les primes pour suivre des indemnisations de plus en plus coûteuses, sans donner à leurs clients l’idée de regarder ailleurs. Avec également l’arrivée de certaines banques sur le terrain, c’est «un marché très concurrentiel, qui limite les hausses de tarifs», conclut l’agence de notation Moody’s, dans une note consacrée aux perspectives du secteur français en 2018, qu’elle juge négatives dans ces domaines.

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